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Jusqu’à la fin des années 90, la majeure partie des entreprises concevaient leurs ressources informatique à travers l’idée suivante : une application, un serveur. Avec l’accumulation du nombre d’utilisateurs et d’applications utilisées, les coûts de gestion et coûts matériels n’ont ainsi cessé d’augmenter, à tel point que la réduction des coûts informatique est devenu la préoccupation n°1 des DSI, selon une étude publiée en 2012 par Pierre Audoin Consultants (PAC).

Apparue dans les années 70 dans les laboratoires d’IBM, la virtualisation informatique est un des moyens privilégiés pour effectuer la rationalisation et la réduction des coûts désirées par les DSI.

Pourtant, la virtualisation peine encore aujourd’hui à se généraliser. Source d’avantage innombrables, mais difficile à mettre en place sans l’aide d’un prestataire, elle reste malgré tout promis à un bel avenir, et c’est ce que nous vous proposons de découvrir à travers cet article.

Virtualisation : le concept

La virtualisation de serveurs consiste à exécuter plusieurs serveurs virtuels à l’intérieur d’un même serveur physique.

L’objectif est de faire tourner plusieurs systèmes d’exploitation différents en même temps, en leur attribuant les ressources nécessaires (mémoire, espace disque) et en leur permettant de faire évoluer ces ressources au besoin.

Concrètement, pour fonctionner, un système d’exploitation principal, appelé système “hôte”, est installé.

Puis un logiciel de virtualisation permet de générer des machines virtuelles. Chaque système virtuel agit alors comme s’il était physiquement indépendant, et encapsule en son sein processeur, mémoire, système d’exploitation et périphérique réseau.

Ses avantages

Si la virtualisation n’a de cesse de se développer, c’est qu’elle offre de nombreux avantages :

Réduction des coûts

● un réduction des coût matériels, dû à la diminution du nombre de serveurs physiques

● une réduction de la consommation énergétique, qu’il s’agisse de consommation énergétique directe (consommation électrique) ou de la consommation énergétique indirecte (réduction des besoins en climatisation)

● un désencombrement des locaux destinés au matériel informatique

Flexibilité de gestion

● une attribution des ressources informatiques à la demande

● une facilité et une rapidité de déploiement accrue, avec la possibilité de “cloner” des serveurs virtuels

● la possibilité de créer facilement des environnements de test indépendants

● une plus grande souplesse et tolérance en cas de panne, avec un rétablissement du fonctionnement plus rapide en cas de panne, ce qui limite également l’impact sur la productivité des équipes métier

Ainsi, en regroupant plusieurs machines sur une seule plate-forme, l’entreprise évite la sous-exploitation, optimise la gestion de ses ressources informatiques et rationalise ses coûts.

Les bénéfices s’étendent également à la gestion informatique, avec la simplification de l’administration des serveurs, le regroupement et l’automatisation des tâches, jusqu’à l’utilisateur final, qui bénéficie d’un poste mieux géré et sur lequel il rencontre moins d’interruptions de fonctionnement.

La prise en charge

Mais l’inconvénient de la virtualisation, c’est qu’une architecture virtualisée nécessite des investissements importants en processeurs et en mémoire. De plus, en cas de panne d’un serveur physique, c’est l’ensemble des machines virtuelles qui tombent en panne. Il est alors important d’avoir défini des processus et des moyens de rétablissement efficaces pour un retour à la normale rapide. Enfin, la sécurité doit être assurée sans faille, car le logiciel de virtualisation pouvant être vecteur de failles de sécurité.

Il s’agit probablement là des raisons pour lesquelles les PME et les TPE hésitent encore aujourd’hui à généraliser la virtualisation au sein de leurs systèmes informatiques, quitte à sous exploiter une partie de leurs postes, ou à accroître leurs coûts.

Pourtant, une solution existe, de plus en plus disponible et à la portée de toutes les structures : celle de faire appel à un prestataire spécialisé. Le marché des prestataires de virtualisation est ainsi en pleine expansion, avec une croissance de près de 50%.

Ces prestataires proposent leurs offres sous forme de services, comprenant intégration, maintenance, hébergement, télécoms et conseil. Il ne reste plus alors pour les entreprises qu’a rationaliser la gestion de leurs ressources, en établissant un inventaire précis de leurs besoins, et en en confiant la gestion et l’optimisation au prestataire, qui dispose quant à lui de la technologie et des compétences nécessaires.

Ainsi, la virtualisation pourrait permettre aux PME et TPE, qui disposent encore d’architectures informatiques vieillissantes, rigides et coûteuses, d’évoluer vers des systèmes plus économiques, plus faciles d’entretien et d’utilisation.

Les avantages de la virtualisation informatique étant aujourd’hui vérifiés, il ne s’agit plus pour les entreprises que de sauter le pas, généralement en confiant le soin de mettre en place cette architecture virtualisée à un prestataire externe.

Pour effectuer ce changement, il s’agira donc pour la direction informatique en place d’évaluer précisément les besoins de sa structure, et de se faire le relais entre les métiers et la technique.

Elle pourra ainsi disposer de davantage de temps pour aborder des chantiers de réflexions sur les usages de ses utilisateurs ou sur les évolutions technologiques à mettre en place au sein de son SI.

Vous souhaitez en savoir plus sur les avantages de la virtualisation, et être conseillé ? N’hésitez pas à prendre contact avec nous dès à présent !

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