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Au cœur des innovations digitales mais aussi des services des entreprises, le Cloud Computing, encouragé par les usages venus du grand public et les exigences des clients, connaît un taux d’adoption toujours plus important en 2014 et en 2015.

Plusieurs études, réalisées par des cabinets tels que Gartner, IDC ou encore Markess, viennent appuyer ces dires, et confirmer ce qui n’est déjà plus une tendance, mais bien la réalité des entreprises, qu’il s’agisse des grands groupes, des PME et même des TPE.

Nous allons revenir dans cet article sur les raisons de ce succès, et observer les chiffres fournis par les différents organismes d’études concernant cette ascension fulgurante du Cloud.

Le Cloud est de tous les projets

En 2015, 91% des 110 décideurs métiers et informatiques interrogés par MARKESS ont déjà mis en œuvre ou comptent mettre en œuvre des projets digitaux innovants faisant appel à des solutions de cloud computing.

En effet, selon le dernier Ebook Markess, intitulé Cloud Computing & Innovations Digitales 2015, le Cloud permet :

  • d’améliorer la collaboration en temps réel
    Sont concernés, les échanges communautaires, les échanges de pair à pair, l’accès aux informations en temps réel (mobiles, géolocalisation, objets connectés) ou encore les services de stockage collaboratif.
  • de mettre en place des projets web innovants
    Le Cloud Computing permet en effet une meilleure gestion des montées en charge en cas de pics de trafic, la possibilité d’ajouter ou de retirer des ressources serveur supplémentaires de façon souple et rapide, et un recentrage des gestionnaires sur leur cœur de métier, plutôt que de se concentrer sur le fonctionnement des infrastructures.)
  • d’améliorer la collecte et l’analyse des données
    En effet, le Cloud permet la gestion de volumes de données importants, le traitement des données en provenance d’objets connectés, et l’ajustement des ressources en cas de pics d’activité et de traitement massif de données. Tout ceci devrait permettre le développement de nouvelles tendances de Business Intelligence, la “BI as a service”.
  • de permettre l’évolution du poste de travail des collaborateurs
    Avec le Cloud, les collaborateurs peuvent accéder à leur environnement de travail à distance, utiliser des terminaux mobiles plus petits, plus ergonomiques et intégrant des fonctionnalités innovantes. De leur côté, les décideurs disposent d’atouts concernant l’administration de ces environnements, la sécurité, le stockage des données ou encore la mise en place des sauvegardes.
  • de permettre la naissance de nouveaux services innovants
    Des services innovants liés au Cloud et aux nouveaux usages mobiles apparaissent tels que l’utilisation d’applications en mode Saas, la géolocalisation des photos, la réalité augmentée, la reconnaissance vocale ou encore la vidéo en streaming.

Les chiffres du Cloud : toujours plus impressionnants

Ainsi, tandis que Markess nous renseigne sur les raisons qui poussent les décideurs métier et informatique à mettre en œuvre des projets faisant appel au Cloud Computing, toutes les études s’accordent autour de chiffres toujours plus impressionnants et qui montrent la généralisation de ce phénomène.

Ainsi, selon une étude IDC portant sur des données de 2014, les investissements en infrastructures dans le Cloud public et privé ont augmentées pour la zone Emea (Europe / Moyen-Orient / Afrique) de près de 27 % pour atteindre 1,01 milliard d’euros au quatrième trimestre 2014. Pour ce qui est du stockage, le Cloud représente ainsi 32 % des ressources, soit une croissance de 52 % par rapport à 2013. Ainsi, pour 2019, IDC prévoit que le Cloud atteigne 39 % des dépenses IT totales.

Le cabinet TBR s’intéresse quant à lui à la progression du Cloud sur le marché mondial, notamment sur les marchés traditionnels tels que l’Amérique du Nord, l’Europe ou le Japon, mais aussi à son adoption dans des pays émergeant comme l’Inde. Ainsi, le cabinet estime que le marché mondial du Cloud devrait atteindre 80 milliards de dollars en 2015, et poursuivre sa croissance jusqu’à parvenir en 2018 à un montants de 113 milliards de dollars.

En France, le marché du Cloud est estimé par Markess à 4,9 milliards de dollars en 2015, ce qui représenterait une croissance de 19,5 % par rapport à 2014. Markess relève qu’une part importante de ces dépenses est relative à la définition des besoins fonctionnels, à la migration, au paramétrage, à l’intégration et au support.

 

Ainsi, nous venons de voir que le Cloud connaît une progression phénoménale partout dans le monde.

Parce qu’il évite d’investir dans des infrastructures coûteuses, qu’il permet davantage de souplesse et des déploiements plus rapides, parce qu’il est lié aux nouveaux usages que sont le travail collaboratif et le travail à distance, en situation de mobilité, ce marché devrait poursuivre sa croissance, que ce soit en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Inde, en Amérique du Nord ou encore au Japon. En France, on observe la même tendance, avec un marché estimé à près de 5 milliards en 2015.

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