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On les disait frileux, pourtant les DSI sont sensibles aux enjeux de l’innovation et n’hésitent pas à recourir à des technologies telles que la mobilité, le Saas ou le Cloud afin d’apporter plus d’agilité à l’entreprise et surtout de répondre de la façon la plus efficace aux besoins des métiers.

C’est ce qui ressort d’une étude baptisée : “L’entreprise face à ses enjeux et risques numériques – gouvernance et organisation des SI” réalisée par le Club Informatique des Grandes Entreprises Françaises (Cigref), et publiée en février 2015. L’objet de cette étude était de mieux comprendre les priorités des entreprises et les enjeux des DSI.

Nous allons ainsi détailler dans notre article quelques-unes des priorités des DSI en matière de gouvernance de systèmes d’information, mises en avant par cette étude.

Priorité numéro un : maîtrise des coûts et externalisation

Avec une DSI toujours plus ambitieuse, tant sur le plan de l’innovation que de la réponse aux besoins des métiers, on constate toutefois la persistance d’une exigence de maîtrise des coûts, probablement la priorité numéro un des DSI.

À la recherche de gains financiers, mais aussi pour pallier au manque de certaines compétences techniques, les DSI n’hésitent pas à recourir à l’externalisation dans le cadre du développement, de la maintenance applicative et du support, mais aussi parfois dans le cadre de l’architecture, de l’urbanisme, des études ou de la sécurité.

La recherche d’une meilleure qualité de service peut également être une raison d’externaliser. Cependant, pour les entreprises ne disposant pas de compétences techniques en interne, il restera souvent nécessaire de disposer d’une personne capable de piloter l’externalisation.

Priorité numéro deux : être au cœur des projets de transformation

Pour participer à l’évolution des métiers, la DSI se doit désormais d’être au cœur des projets de transformation et de participer à l’innovation. Pour ce faire, elle devra collaborer à la fois avec la direction des ressources humaines, pour tout ce qui concerne la conduite du changement, et la direction financière, pour ce qui concerne l’optimisation des coûts et des processus.

Les DSI se doivent également d’être au plus près des métiers, en développant les interactions, la collaboration et le partage. L’innovation est considérée comme un facteur de compétitivité, et les DSI n’hésite plus à se lancer dans la prospective avec de la veille sur des sujets qui ne sont pas encore tout à fait matures comme le Big Data.

Priorité numéro trois : encourager l’agilité numérique

On pensait l’entreprise condamnée à une informatique à deux vitesses, avec d’un côté les applications classiques, et de l’autre des applications plus agiles. Avec le recours au Saas et au Cloud, il semble que les DSI soient prêts à accomplir la transition et à repenser leur organisation.

Les logiciels RH, les serveurs, la messagerie, les outils bureautiques et le CRM ont généralement déjà migré vers le Saas et le Cloud.
En cours de migration, on trouve également la gestion des notes de frais et la formation.

Reste quelques freins concernant les applications finances et achat, sur lesquels des doutes subsistent en matière de réglementation, de sécurité des données ou encore de réversibilité.

Priorité numéro quatre : la gestion des risques

De la maîtrise technologique à la maîtrise des coûts, il semble que la DSI s’oriente aujourd’hui également de plus en plus également vers la maîtrise des risques. Responsables de la performance de son activité, le DSI doit également se porter garant de la continuité d’exploitation, de la confidentialité de l’information, de la fiabilité des traitements ou encore du respect des budgets.

Parmi les cinq enjeux majeurs en matière de risques auxquels les DSI doivent faire face, on peut citer notamment la fraude informatique et la cybercriminalité, les incidents de production, la continuité d’exploitation, la perte de compétences ou encore la sécurité. Parmi les sujets les plus souvent cités, on relèvera la confidentialité des données, l’obsolescence technique ou encore le risque de défaillance d’infrastructures.

Pour identifier les risques, les DSI utilisent des cartographies de risque. Et pour se protéger des risques généraux ou spécifiques, les démarches les plus souvent mises en œuvre sont la définition d’un plan de sécurité, le déploiement d’outils de contrôle, la mise en place de plans de continuité ou de plans de reprise d’activité, les tests d’intrusion et les audits.

Ainsi, nous venons de voir quelques-unes des priorités des DSI mises en évidence par l’étude “L’entreprise face à ses enjeux et risques numériques” réalisée par le Cigref. Cette étude met en évidence les multiples casquettes du DSI qui doit tout à la fois se positionner en tant que responsable de l’excellence opérationnelle, manager du risque et stratège en matière d’évolution technologique et d’innovation.

Le DSI doit ainsi améliorer la qualité de service et accompagner les besoins des services métier. On remarque également le recours à l’innovation dans le cadre de la recherche d’une meilleure qualité de service ou d’une réduction des coûts, et le déploiement des projets liés au Saas et / ou au Cloud, malgré la réticence de certains services comme les services financiers. Enfin, le DSI se devra de réaliser une veille prospective afin de piloter au mieux la transformation numérique de son entreprise.

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