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Alors que dans les premières années de l’informatique, personne ne parlait de la gestion de projet, les nombreux échecs et le non-respect des délais ont poussé les responsables informatiques à s’inspirer des techniques de gestion de projet utilisé dans l’ingénierie et les travaux publics afin de rationaliser les réalisations et d’augmenter le taux de réussite.

Malgré cela, il faut convenir que les taux d’échec dans les projets informatiques restent élevés. Selon une enquête menée en 2012 par l’observatoire des projets auprès de 7335 entreprises de plus de 250 salariés, près de 25 % des projets connaissent des problèmes en termes de coût, de délais, ou de périmètre. Pire, lorsqu’il s’agit de projets stratégiques, une majorité des sondés estime que les abandons de projets peuvent aller jusqu’à 50 %.

L’analyse des risques est une discipline qui a pour but d’étudier toutes les remarques et alertes critiques soulevées avant et pendant le projet dans le but de mener celui-ci à son terme. Découvrons ensemble de quelle manière identifier et caractériser le risque afin de choisir un modèle de projet.

De manière théorique, il n’est pas véritablement possible de définir avec précision les objets qui peuvent se révéler des risques pour un projet. En effet, les raisons de l’échec sont intrinsèquement liées aux circonstances et aux caractéristiques spécifiques du projet en question. De cette façon, il importe d’identifier les typologies de risque, et ce sera ensuite au responsable de confronter cette typologie avec les différents choix à opérer lors du projet.

Il est ainsi possible d’identifier des typologies de risque très nombreuses :

Les risques stratégiques

En matière de risques stratégiques, il s’agira de vérifier que le projet ne nuit pas au fonctionnement général de l’entreprise, par exemple qu’il ne nécessite pas un budget ou des ressources humaines trop importantes. Il s’agira également de vérifier l’existence ou non de projets concurrents dans le même domaine.

Les risques liés à l’organisation

Parmi les risques liés à l’organisation, un certain nombre d’entre concernent directement l’équipe du projet.

Problème de maturité ou d’expérience, problème de leadership ou encore manque de disponibilité, la taille de l’équipe, sa composition et son expertise sont bien entendus des éléments vitaux pour une bonne réussite du projet.

Le calendrier est également un élément déterminant pour la réussite du projet. Il ne doit pas être sous-estimé, sous peine de risque de dépassement, ce qui arrive pourtant très fréquemment.

Toujours concernant l’organisation, la dotation du projet est également un point important. En effet, celle-ci doit être suffisante et doit permettre d’équilibrer le budget. De plus, elle doit être délivrée à temps afin de disposer de toutes les ressources nécessaires.

Enfin, il n’est pas inutile de préciser que le projet doit être rentable au final pour l’organisation.

Les risques fonctionnels

Les risques fonctionnels correspondent à l’adéquation avec laquelle le projet va répondre au besoin initial.

Il est donc particulièrement important d’avoir une connaissance du domaine métier et de bien comprendre les processus et flux de travail souhaités par les utilisateurs.

En matière de fonctionnalités, tout est dans la mesure : il ne faudra ni fonctionnalités inutiles, ni fonctionnalités oubliées. Il s’agira donc de bien définir dès le départ le périmètre fonctionnel du projet.

Les risques techniques

Les risques techniques peuvent être multiples. Tout d’abord, le choix de la plate-forme de développement est vital. En effet, la plate-forme doit être bien adaptée, pérenne et conforme aux exigences de la DSI. De plus, elle doit disposer d’une documentation et de support.

Les composants tiers sont également importants : il faut vérifier leur disponibilité et leur compatibilité avec la plate-forme d’exploitation.

Pour ce qui relève à la fois de la technique et des compétences de l’équipe, la maîtrise de l’ensemble des technologies utilisées tout au long du projet est évidemment obligatoire, mais aussi le respect des contraintes en matière de sécurité, d’administration, de sauvegarde, de restauration et de mise en place de tests.

Valoriser le risque et choisir le modèle de développement

Une fois le risque identifié, il s’agit ensuite de le valoriser afin de lui attribuer une probabilité d’occurrence et un degré de gravité. La combinaison de ces deux facteurs permet d’établir un niveau de risque, et la combinaison de tous ces paramètres, appelée également “équation du risque”, permet de déterminer une hiérarchie.

Les risques ainsi identifiés et valorisés seront ensuite représentés dans un tableau appelé plan de risque, qui sera intégré dans l’ensemble des études préalables réalisées pour le projet.

Une fois le plan de risques formalisé, le chef de projet peut comparer les différents risques et contraintes au regard des modèles de développement disponible, qu’il s’agisse d’une méthode de conduite de projet en cascade, évolutive ou objet.

À savoir qu’il est tout à fait possible de découper le projet en plusieurs parties en utilisant pour chacune d’entre elles des modèles différents. L’essentiel pour le chef de projet et de respecter les objectifs et de mener à bien le projet sans effectuer de dépassement de temps ou de budget.

Déessi vous accompagne dans l’ensemble du cycle de vie de vos projets informatiques. Pour en savoir plus, consultez notre section Ingénierie informatique.

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