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En virtualisant et en mutualisant les ressources informatiques pour les fournir à la demande, il a révolutionné l’environnement de travail et les usages des entreprises, j’ai nommé : “le Cloud Computing”. D’après une étude du cabinet Markess International, réalisée en octobre 2013, le Cloud Computing devrait poursuivre sa croissance dans les prochaines années, jusqu’à atteindre un taux d’adoption de 84%.

Mais si le Cloud connaît une adoption aussi rapide et aussi massive, c’est également parce qu’il existe, au sein même du Cloud, plusieurs possibilités, et toutes les entreprises ne font pas appels aux mêmes techniques.

Il existe en effet plusieurs formes de Cloud, avec notamment ce que l’on appelle le Cloud Public, le Cloud privé, et enfin, le Cloud Hybride.

Annoncée comme l’avenir du Cloud, le meilleur des deux mondes entre un Cloud Public, que les entreprises ne peuvent totalement maîtriser, et un Cloud privé, manquant de flexibilité, c’est la notion de Cloud Hybride que nous vous proposons d’étudier aujourd’hui.

Quelques définitions…

Revenons tout d’abord rapidement sur les notions de Cloud privé, Cloud Public et Cloud Hybride :

Le Cloud Computing consiste dans la mise à disposition via Internet de ressources informatiques mutualisées.

Le Cloud public : c’est lorsque cette mise à disposition est effectuée par un prestataire externe, et que d’autres entreprises peuvent également y accéder.

Le Cloud privé, c’est lorsque cette mise à disposition est réalisée par l’entreprise elle-même, donnant accès aux données et services à ses propres utilisateurs, via des réseaux sécurisés.

Le Cloud Hybride, c’est lorsque l’entreprise est parvenue à combiner ces deux formes d’utilisation du Cloud, et qu’elle réussit à faire coopérer les deux modèles entre eux.

Pourquoi le Cloud public… ?

Le Cloud public offre une flexibilité inégalable. En effet, les capacités de puissance et de stockage sont louées : l’entreprise n’a donc pas de gros investissements à réaliser.

De plus, ces capacités sont facturées à la consommation : il est donc possible d’évoluer facilement sur des capacités supérieures pour absorber des éventuelles montées en charge inopinées.

Enfin, et l’enjeu est d’autant plus important que l’entreprise est de petite taille, la mutualisation réalisée par le prestataire de service permet, à coût équivalent, d’obtenir des prestations de qualité supérieure à ce que l’entreprise aurait pu obtenir par elle-même.

Mais le Cloud public possède également des défauts : notamment en termes de sécurité des informations critiques, et dans une certaine mesure, en termes de performance.

Pourquoi le Cloud Privé

Face aux enjeux du Cloud Public, un certain nombre d’entreprises ont décidé de se tourner vers le Cloud Privé.

Avec le Cloud privé, les entreprises, qui hébergent elles-mêmes leurs propres infrastructures, peuvent transférer des charges de travail entre plusieurs de leurs serveurs lorsqu’elles connaissent des pics d’activité.

L’autre avantage, c’est qu’en ayant totalement la main sur la gestion des infrastructures, les entreprises peuvent en tirer parti de la façon la plus rentable qui soit.

Mais les désavantages sont que la consolidation des ressources, des applications et des données peuvent provoquer à certains moments des problèmes d’engorgement et de bande passante. De plus, il peut être difficile pour les entreprises de parvenir à conserver une bonne visibilité sur la surveillance des pannes et des incidents.

Pourquoi le Cloud Hybride ?

Le Cloud Hybride consiste à trouver un juste milieu entre l’utilisation de ses propres infrastructures informatiques, et l’appel à des fournisseurs d’infrastructures tiers.

Le Cloud Hybrique peut ainsi permettre aux entreprises d’utiliser un Cloud privé pour leurs données les plus sensibles, et de requérir à des services de Cloud public lorsque cela s’y prête. Par exemple, on peut faire appel à du Cloud public lorsque les capacités du Cloud interne de l’entreprise sont épuisées. Le Cloud public peut également être utilisé dans le cadre d’actions de communication effectuées avec des partenaires ou des clients, comme la mise à disposition d’un portail de services par exemple.

Le Cloud public peut également être utilisé en complément du Cloud Privé dans le cadre d’un projet ou d’un besoin ponctuel, comme par exemple, un test ou un développement.

Enfin, utiliser un Cloud public, en plus d’un Cloud privé, c’est également se préparer pour une utilisation plus massive de ces services externes, qui risquent fort de se développer à l’avenir.

Ainsi, nous venons de le voir, le Cloud Computing connaît aujourd’hui plusieurs types d’utilisations, avec notamment le Cloud Hybride, c’est-à-dire, l’utilisation combiné de Cloud Computing privé et de Cloud Computing public.

D’un point de vue théorique, Le Cloud Hybride permet de combiner les avantages des deux formes de Cloud précédentes, et de gagner ainsi en efficacité. Selon Adélaïde Moulière, chef de produit Public Cloud d’OVH.com, les décideurs qui obtiendraient les ROI les plus forts seraient ceux ayant fait le choix du Cloud Hybride.

Il ne reste donc plus qu’à estomper les principaux problèmes qui freinent sa mise en œuvre : des problèmes de gouvernance qui nécessitent d’effectuer un travail précis d’audit sur le SI de l’entreprise et des problèmes techniques pour l’intégration des données.

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