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Si la plupart des projets de développements applicatifs comprennent une phase de tests mesurant les performances du produit développé, dans les faits, la croissance et les évolutions que connaissent les entreprises dans leurs activités font que bien souvent, ce n’est qu’au moment de l’utilisation que l’on se rend compte de potentielles lacunes de l’application.

Ainsi, lorsqu’une application rencontre un problème de performance, qu’il s’agisse d’un problème de gestion des ressources ou de robustesse du système, cela se caractérise généralement par des symptômes faciles à identifier : les temps de réponse de l’application s’allongent, de quelques secondes à une dizaine de secondes, et entraînent parfois même un crash de l’application nécessitant un redémarrage.

Les enjeux de l’audit applicatif

Parce que l’économie est de plus en plus basée sur une transformation numérique et que les logiciels ont pénétré dans les habitudes de travail, il est vital pour les entreprises de disposer à tout moment d’une continuité dans leurs processus métiers cruciaux et de disposer d’un accès rapide et fiable à l’ensemble de leurs données critiques.

C’est pourquoi, lorsqu’une application ne fonctionne pas correctement, elle impacte directement les utilisateurs, mais aussi la productivité de l’entreprise, et c’est encore plus grave lorsqu’il s’agit d’une application de gestion ou d’une application métier.

Des problèmes de performance applicative en augmentation

Selon une étude intitulée Killer Apps 2013, réalisée par Ipanema et Easynet, une majorité des entreprises (79% des répondants, des entreprises américaines, mais aussi européennes) considèrent les performances de leurs applications comme des enjeux de productivité majeure.

Selon cette étude, les applications liées au business ou à la vidéo seraient particulièrement concernées par les problématiques de performance, avec, selon 54 % des entreprises interrogées, une augmentation en 2015 des problèmes de ralentissement ou de non-réponse de leurs applications.

Et ce n’est pas étonnant ! Rappelons que nous sommes dans l’ère du big data, et que les entreprises sont amenées à gérer de plus en plus de données, et à avoir besoin de ressources informatiques de plus en plus importantes, qu’il s’agisse de bande passante ou de problématiques de sécurité.

L’audit de performance applicatif en pratique

Mettre en place un audit de performance applicatif permet à l’entreprise d’obtenir une vision factuelle et chiffrée de l’utilisation de l’application : consommations CPU, mémoire, disques, temps de réponse interactif etc …

Avec ces informations, l’entreprise sera à même de prendre les décisions qui s’imposent : faut-il conserver l’application ou la changer ? Est-il possible de l’optimiser ou d’en tirer davantage parti ? Quelles sont les causes des problèmes de performance et quelles sont les pistes d’amélioration ?

Déroulement des tests

Dans un premier temps, il s’agira d’effectuer des tests avec une charge limitée, puis en augmentant progressivement la charge.

Voici quelques techniques pouvant être mis en œuvre dans le cadre de l’audit de performance applicatif :

  • Identifier le volume d’utilisation et les éventuels goulets d’étranglement.
  • Analyser les bases de données et les requêtes.
  • Mesurer les performances du serveur.
  • Équilibrer les charges.
  • Vérifier l’utilisation de techniques de cache.
  • Évaluer la performance du système d’exploitation.
  • Auditer le code de l’application

Problèmes détectés et livrables

L’audit de performance applicatif s’attachera ainsi à révéler un certain nombre de problèmes tels que :

  • la dégradation des temps de réponse
  • la dégradation du temps de réaction
  • une difficulté de synchronisation de l’application avec des applications tierces
  • une augmentation des délais de fonctionnement
  • un risque d’indisponibilité de l’application

Une fois les analyses effectuées, l’audit applicatif se conclura par la délivrance d’un compte rendu écrit détaillant les difficultés rencontrées par l’application, accompagné par un certain nombre de recommandations.

Ainsi, l’audit de performance applicatif est une bonne pratique qui permet de connaître les limites de l’application, mais aussi de disposer d’un regard externe et indépendant sur l’optimisation de ses performances.

Parce que la mesure de la performance des applications est un élément clé de l’expérience utilisateur et de la productivité des entreprises, il s’agit là de l’une des nouvelles missions de la DSI, qui doit s’attacher à développer l’efficacité des collaborateurs. C’est pourquoi, les audits de performance applicatifs seront très certainement, à l’heure de la transformation numérique, des enjeux majeurs de la compétitivité des entreprises.

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