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Alors que près de 70 % des applications dans le monde sont activées sur serveurs virtualisés, la virtualisation, cette technique qui consiste à faire coexister un nombre important de machines virtuelles sur un même serveur physique, s’étend désormais à de plus en plus de domaines : serveurs, réseaux, stockage, applications et postes de travail.

Parce qu’elle permet une véritable révolution dans la gestion opérationnelle des systèmes d’information, parce qu’elle dispose d’un marché en pleine croissance et qu’elle offre, selon David Dariouch, responsable des solutions virtualisation et stockage chez Oracle, un ROI avec un facteur de 10 à 15, la virtualisation tend à s’imposer de plus en plus à tous les étages du système d’information.

Nous allons tâcher dans cet article de détailler les différentes formes possibles de la virtualisation et d’analyser dans quelles mesures ces différentes formes peuvent se généraliser au sein des systèmes d’information.

Les avantages de la virtualisation

Si la virtualisation tend à s’imposer dans de plus en plus de domaine de la gestion du système d’information, c’est avant tout parce qu’elle offre une multitude d’avantages :

Elle permet de

  • diminuer le nombre de serveurs physique,
  • diminuer la consommation d’énergie et la production de chaleur,
  • simplifier la maintenance (les sauvegardes et restaurations des machines virtuelles sont beaucoup plus simples qu’avec des serveurs physiques)
  • donner davantage de souplesse au système d’information, qui peut évoluer plus simplement et plus rapidement,
  • réduire les coûts, notamment les coûts de gestion et de fonctionnement

=> Pour en savoir plus sur les avantages de la virtualisation, n’hésitez pas à consulter notre article sur les différences entre la virtualisation et le Cloud Computing

Les différents types de virtualisation

Il existe différents types de virtualisation.

Parmi les plus répandus, nous pouvons citer :

La virtualisation de serveurs

Ce mode de virtualisation consiste à faire fonctionner des environnements qui, en temps normal, nécessitent chacun un serveur spécifique, sur un seul et unique serveur.

De cette façon, la virtualisation de serveurs permet d’utiliser au mieux les capacités des serveurs (jusqu’à 80 % d’utilisation en plus des capacités de chaque serveur) et de réduire les dépenses en matériel et en coûts d’exploitation.

La virtualisation du poste de travail

La virtualisation des postes de travail consiste à offrir à l’utilisateur final un accès à distance à l’ensemble des informations initialement abritées sur son poste de travail.

Ainsi, grâce à cet accès distant, l’utilisateur peut disposer de ses données et de son environnement de travail quel que soit le terminal informatique utilisé. De cette façon, les applications, systèmes d’exploitation et serveurs composant les terminaux des utilisateurs sont déplacés vers un datacenter privé ou public.

A grande échelle, outre l’aspect pratique de ce mode d’accès à l’information, la virtualisation des postes de travail offre des avantages importants : limitation des investissements en matériel, réduction des besoins d’assistance ou encore, sécurisation des transferts de données et des sauvegardes.

La virtualisation des applications

La virtualisation des applications permet de faire fonctionner les applications en question en les installant sur un serveur virtuel qui les rend disponibles depuis tout poste de travail.

Elles deviennent ainsi des services virtuels administrés de façon centralisée. De cette façon, elles ne nécessitent plus d’installation sur PC, et permettent d’effectuer les mises à jour de façon centralisée.

Ce système réduit également les risques de conflits avec d’autres applications, et diminue les risques d’erreurs ou de problèmes de sécurité liés aux manipulations effectuées par les utilisateurs sur leurs postes informatiques.

Virtualisation : faut-il l’utiliser à tous les étages du système d’information ?

Même si, techniquement, tout est virtualisable, toutes les ressources ne sont pas forcément bonnes à virtualiser.

Ainsi, pour la virtualisation des serveurs, ou des postes de travail, les avantages ne se discutent pas : réduction des coûts, agilité et flexibilité caractérisent en effet ces deux formes de virtualisation.

Mais pour la virtualisation des applications, la question peut être posée autrement. En effet, si la virtualisation fonctionne bien pour les applications de messagerie, ou pour la bureautique, il en demeure quelques-unes qui restent peu ou pas compatibles avec cette technologie (par exemples quelques ERP ou quelques annuaires d’entreprises…).

De même, la facturation et l’enregistrement de transactions sont également peu virtualisés. C’est pourquoi la virtualisation n’est pas forcément systématiquement applicable.

Ainsi, alors que la virtualisation s’impose dans les entreprises comme un moyen de réduire les coûts et d’augmenter l’agilité informatique de l’entreprise, se pose la question de virtualiser tout ou partie des différentes couches du SI.

Outre la nécessité de disposer des compétences adéquates et de pouvoir réaliser des économies d’échelle, c’est surtout sur le plan de la compatibilité des applications que la question se posera.

Malgré tout, la virtualisation semble bien partie pour s’imposer, dans la mesure où près de 70 % des applications dans le monde sont activées sur serveurs virtualisés, et que ce chiffre tend à s’accroître avec le temps.

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